"Une Histoire d'Ame" ou la descente aux enfers dans la folie et l'enfermement d'une Belle personne.
Cela débute par les caprices d'enfant gâtée d'une ravissante, mais très vite elle révèle ses fractures de femme blessée, blessée par la froideur de son époux et ses infidélités.
Très vite elle se referme sur elle même tout en s'efforçant de faire semblant et de donner le change.
Très vite aussi, elle bascule tout à fait, et c'est l'asile psychiatrique.
La chute ne s'arrête pas pour autant, l'enfermement révèle aussi des degrés de déchéance et d'abandon, et là encore, malgré les nombreuses manifestations de sa "déraison" elle poursuit son monologue par un récit toujours plus tragique sur sa Vie d'aliénée et témoigne cependant d'une lucidité surprenante: ultime effort sans doute pour ne pas sombrer tout à fait.
La grande beauté de Sophie Marceau éblouit. Elle rayonne sur le plateau, elle éclate de santé:
Et c'est ce qui me gène.
Toute la fragilité, la vulnérabilité de ce personnage troublant, trop saine, Sophie Marceau ne convainc pas en dépit de sa sensibilité et de sa retenue.
Le texte de Bergman ne m'a pas convaincue non plus:
Il manque de ressort dramatique et au théâtre cela ne pardonne pas.
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