Par respect pour la mémoire de Georges Perec je ne m'étendrai pas sur "L'Augmentation".
On est à l'opposé de toute la poésie et du charme irrésistible qui émanaient de l'inoubliable "Je Me Souviens" avec Sami Frey.
Ici l'hyperréalisme triomphe. Les interminables gesticulations et déclamations des comédiens, outrancières dans tous les registres sans exception, écrasent et réduisent à néant les subtilités du texte et le talent de Perec.
La metteur en scène, Anne-Laure Liégeois, accomplit ici le travail d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Il n'en ressort qu'un spectacle terriblement daté, ennuyeux au-delà du supportable et qui semble interminable en dépit de sa courte durée.
Loin du registre affiché du "Rire en résistance" c'est d'un comique troupier archaïque dont il s'agit.
Dire que j'avais tant de regret de n'avoir pu obtenir des places pour "Debrayage", je l'ai échappé belle !
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