Malgré le talent indéniable des jeunes acteurs du Français (Nazim Boudjenah et Félicien Juttner tout particulièrement), malgré une mise-en-scène très juste de l'Auteur et un splendide décor de Laura Benzi "La Maladie de la Famille M" du jeune Fausto Paravidino ne m'a pas convaincue le moins du monde.
La maladie dont souffre le père et les trois enfants de cette famille à la suite de la mort de la mère, fait évoluer sur scène des personnages sans épaisseur dont les symptômes ne servent qu'à l'énumération d'une suite de lieux communs d'une désolante banalité. Face à eux "leur bon ange" en la personne du médecin de famille compatissant n'est pas crédible un instant, malgré la ressemblance voulue par l'auteur avec le grand Tchekhov.
Les maux de désamour au sein de familles naufragées ont été brillamment illustrés cette saison de façon autrement bouleversante par Claudio Tolcachir et même Simon Stephens.
Ici l'impression dominante est la facilité et la complaisance qui flattent les attentes d'un certain public.
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