A la fois motivée par le désir de passer une vraie soirée de détente et de découvrir un spectacle musical consacré aux grands succès de la chanson française de ma "jeunesse", j'ai assisté à PADAM PADAM repris aux Mathurins après son succès lors de sa création au Labruyère.
Hélas, Paris n'est pas Londres ( cf pour les fidèles "the end of the rainbow") et l'on mesure quelle somme de talents et de savoir faire il faut réunir pour arriver à convaincre son public.
Ce ne sont ni l'engagement d'Isabelle Georges ( bonne danseuse au demeurant) ni le jeu des trois jeunes musiciens qui l'entourent qui font défaut. Mais reprendre les chansons d'Edith Piaf, d'Yves Montand ou Colette Renard nécessite sur scène une présence et une personnalité hors du commun. Et retracer la vie de Norbert Glanzberg comparable aux aventures les plus folles, rocambolesques et dramatiques tout ensemble, devrait fournir un fil conducteur comme on n'ose pas en réver.
Malheureusement la magie n'opère pas et pendant le spectacle on réécoute sans réel plaisir les refrains tant attendus comme "mon manège à moi" ou "les grands boulevards".
L'émotion que devraient susciter les épisodes tragiques comme les miracles de la vie de Norbert Glanzberg n'est pas davantage au rendez-vous.
C'est dommage, on sent un sincère désir de bien faire, mais sans parler de fête de patronnage on reste très en-dessous de ce que savent si bien réaliser les anglo-saxonS.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire