Nous aimons Marc Dugain dont nous avons pu apprécier le talent d'écrivain et de réalisateur de cinéma.
Tchékhov est un auteur dont la petite musique sait comme aucune autre nous parler de tristesse, de désespoir avec tant de profondeur, sans emphase ni débordement.
Jean-Pierre Darroussin a fait à l'écran de si nombreuses apparitions réussies qu'on ne peut toutes les évoquer ici.
Sans doute par manque d'expérience théatrale le metteur en scène ne parvient jamais à choisir entre une lecture statique ou le souhait de donner véritablement vie aux protagonistes.
Et malgré la ressemblance physique avec l'auteur qui est frappante, le jeu du comédien est d'une monotonie lassante.
Quant au texte de Tchékhov, il recèle bien entendu de bouleversants passages, mais clui-ci en grand auteur savait quels étaient ses écrits destinés à la scène: ses pièces sont inoubliables.
Sa nouvelle est elle destinée à la lecture et c'est ainsi qu'on doit la découvrir.
Aussi notre déception n'en a été que plus vive.
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