lundi 13 juin 2011

Semianyki au Rond-Point jusqu'au 2 juillet 2011

Inutile de vous présenter les "Semianyki" après le battage médiatique qui a entouré leur retour au Rond-Point cette saison.

Ils y reprennent le spectacle que j'avais déjà vu en 2007 avec un bonheur intense mais plus confidentiel alors.

Si la surprise de la découverte a disparu, les retrouvailles avec la famille (Semianyki) foutraque demeurent un moment de gaieté salutaire.

Comment résister aux coquetteries, oeuillades et tortillements "ensorcelants" de cette mère au ventre énorme de veille d'accouchement, affublée de ses grosses galoches, de ses chaussettes à larges rayures horizontales et de son chandail au crochet.

Comment ne pas s'esclaffer devant cette brochette d'affreux jojos de la pire espèce, lâches, hypocrites, sadiques dont l'imagination débordante n'est jamais prise de court pour s'exercer sur leur père, victime de prédilection, ainsi poussé à l'abandon du domicile familial.

Comment ne pas avoir suivi avec fascination les prouesses d'inventivité et d'acrobatie du dit père pour parvenir à se verser et à boire un dé à coudre de vodka, alors qu'il a les bras entravés par un bâton de ski que ces charmants bambins lui ont subrepticement glissé dans les manches de sa veste.

Je citerai encore quelques tableaux d'anthologie comme le coup de téléphone, la promenade en poussette, la lecture du conte de fée et celui du ronflement qui sont tous désopilants.

Sous leurs apparences délirantes et iconoclastes voilà une soirée bien décoiffante et bien réconfortante à la fois où les enfants sont dénués d'angélisme et pourtant naïfs et affectueux, leur mère aimante et complice, leur père persécuté mais toujours sensible aux charmes de sa moitié et profondément attaché à sa famille.

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