En réponse à la morosité générale, le divertissement est de rigueur dans nos salles.
Feydau n'est pas un auteur facile à monter, et bien qu'il occupe l'affiche de nombreux théatres depuis le début de saison nous avons préféré passer sous silence et dans l'ordre chronologique:
Un "DINDON"(mis en scène par philippe Adrien à la Tempête en septembre)aux personnages caricaturaux transformés en marionnettes,
pis encore,
"LES FARCES CONJUGALES"(on purge bébé, Léonie est en avance, mais ne te promène donc pas toute nue ...) aux références psychanalitiques si appuyées qu'elles interdisent le rire pour Richard Brunel au nouveau théatre de Montreuil en novembre, et les mêmes reprises actuellement au théatre Marigny dans lesquelles cette fois la platitude des interprètes perdus sur cet immense plateau au décor nu distillent un ennui qui fait mal.
Oublions ces déconvenues et revenons à la Comédie Française.
LE FIL A LA PATTE (en alternance jusqu'au 18 juin 2011)
C'est avec une curiosité réservée que nous attendions ce "Fil à la Patte".
Pour une ancienne "mordue" des Deschiens, déçue à l'époque par ses "Précieuses Ridicules", Jérôme Deschamps nous a réservé cette fois, un spectacle étourdissant avec les comédiens du Français, il faut le souligner.
Les deux premiers actes sont un véritable feu d'artifices d'humour ravageur, cynique, absurde, admirablement servis par une troupe idéale.
On a frolé la représentation d'enthologie, malheureusement le dernier acte s'essouffle et patine malgré les exploits indescriptibles d'invention de Christian Hecq (Bouzin) que l'on avait déjà pu apprécier antérieurement dans "La Main Passe" du même Feydau et dans la troupe des Boliboc. Malgré cette réserve le public est enthousiaste et on le comprend.
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